Commerce d’équipements technologiques et bureautiques : Les acteurs à l’unisson pour relever les défis
L’Union des Commerçants en Equipements Technologiques et Bureautiques du Sénégal (UCOTEBS) a procédé au lancement officiel de ses activités, le samedi 21 décembre 2024 au siège de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD). A travers cette cérémonie, l’association composée de grossistes, vendeurs et revendeurs de matériels informatiques, de produits électroménagers, de téléphones, d’accessoires, etc. cherche à développer ses activités. Les acteurs ont décliné leurs ambitions et dévoilé leur feuille de route.
Le président de l’UCOTEBS, Mor Seck a adressé ses remerciements aux membres de l’association pour leurs efforts, symboles de leur engagement à ses côtés. Il souligne que leur domaine est un maillon important de l’économie.
A sa suite, le vice-président d’UCOTEBS, Modou Niang a fait savoir que les membres de l’association ont à cœur d’unir leurs forces pour redynamiser le secteur afin de rendre compétitives les entreprises locales. Il trouve que le sens de la responsabilité doit guider toute prestation et fourniture d’équipements de la part des acteurs.
Après avoir mis l’accent sur la transversalité de leur activité impactant la manière de communiquer, celle d’étudier et même de travailler, M. Niang a évoqué leur apport dans le secteur de la santé. Il a relevé des menaces auxquelles lui et ses collègues font face à savoir la concurrence déloyale, la contrefaçon, la question des déchets électroniques, le manque de communication avec l’Etat, etc. Le vice-président de l’UCOTEBS invite les acteurs à s’adapter à l’évolution rapide du marché.
La compétitivité des entreprises
Dans la même veine, le secrétaire général adjoint de l’UCOTEBS, Mouhamed Thiam a fait une présentation détaillée de la structure. Celle-ci regroupe les grossistes et les détaillants de matériels informatiques, de produits électroménagers, de téléphones, d’accessoires. Les vendeurs de mobiliers de bureau, les acteurs de la librairie, de la papeterie et les prestataires de service y trouvent également leur place. Il en est de même pour les fournisseurs d’équipements de vidéo-surveillance, de sécurité et de digitalisation. L’Union est structurée autour des commissions juridique, sociale, environnementale, entrepreneuriale et partenariale.
Ensemble, les membres comptent d’une part développer des stratégies face à la concurrence déloyale et faciliter la modernisation des pratiques commerciales tout en encourageant l’innovation d’autre part. La création d’un vaste réseau d’entreprises pour des synergies entre les membres est également à l’horizon. L’UCOTEBS s’engage à établir un contact permanent avec les autorités administratives et étatiques. Elle tient aussi à dynamiser et à rendre plus compétitives les entreprises du secteur.
Venu présider la cérémonie, le directeur du Commerce Régional de Dakar, Cheikh Ahmadou Touba Niane a animé un panel sur le « commerce autour de la technologie : lumière et ombres ». Il a passé en revue le cadre réglementaire en indiquant aux membres de l’Union, les différentes obligations à respecter. M. Niane a également relevé les mesures prises par les autorités pour protéger aussi bien les commerçants que les clients. Il a par ailleurs évoqué les contentieux et les différentes formes de leur résolution.
Bâtir une franche collaboration
Pour sa part le représentant du président de la CCIAD, le vice-président Ibrahima Lo a mis en avant l’impact du numérique. Il a placé le curseur sur la révolution chamboulant les habitudes professionnelles. Leur secteur d’activités est constitué de métiers d’avenir, d’après M. Lo. Il encourage les acteurs à explorer les pistes pour développer le made in Sénégal dans ce secteur précis en commençant par implanter de petites unités de production.
Le représentant du président de la CCIAD assure que l’Institution Consulaire va soutenir l’UCOTEBS. Cela entre en ligne droite avec l’aide, l’assistance et l’accompagnement des créateurs de richesse.
De son côté, le directeur exécutif de l’Association des Commerçants et Industriels du Sénégal (ACIS), Oumar Cissé a assimilé le niveau élevé d’importation des produits comme un symbole de la faiblesse de notre industrie. Il regrette que notre pays importe près de 3000 articles. Pour lui, le changement passe par la création de petites unités de production en attendant d’arriver à une chaîne de valeur plus vaste. M. Cissé a insisté sur la nécessité de bâtir une franche collaboration.
Onass MENDY