« Vie privée – Vie publique : Les tribulations de l’Entreprise » : Le récit du parcours inspirant d’un ingénieur devenu capitaine d’industrie
L’administrateur de société, Babacar Ndiaye a présenté son premier ouvrage intitulé : « Vie privée – Vie publique : Les tribulations de l’Entreprise », le samedi 20 septembre 2025 à Dakar. Dans son essai autobiographique, l’auteur revient sur son parcours, de ses débuts à la Société Nationale des Eaux du Sénégal (SONES) à son passage dans l’entrepreneuriat. Ingénieur de formation, le natif de Saint-Louis, donne des conseils avisés aux jeunes entrepreneurs et incite les gouvernants à mieux encadrer le secteur privé local.
Babacar Ndiaye fait savoir qu’il a réalisé l’ouvrage grâce au soutien et aux encouragements de ses amis, collègues et parents. Il a rendu un vibrant hommage à son mentor, Bouna Abdoulaye Fall, ancien directeur général de la SONES. L’auteur informe que chaque chapitre relate une partie de sa vie. Il met en exergue les difficultés du secteur privé avec comme points saillants la concurrence des entreprises étrangères, la « passivité de l’Etat », etc. L’idée principale, selon lui, est d’alerter pour que l’Entreprise sénégalaise bénéficie de tous ses droits.
Outiller les futurs investisseurs
Le préfacier, Colonel Aboubakrine Dièye a fait une brève présentation des six chapitres de l’ouvrage. D’après lui, son ami d’enfance a su convertir les handicaps sociaux de base en moteur de réussite. Dans son récit, on note une volonté de gérer son présent et d’anticiper son avenir. Après avoir passé quinze ans à la SONES, il a décidé de créer une entreprise dénommée Geaur, dans le domaine de l’assainissement. Entreprendre dans un métier qu’il maitrise, lui a permis de maximiser ses chances de réussir, d’après lui.
Colonel Dièye est persuadé que le livre doit inspirer les jeunes à la recherche d’emploi et ceux qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. Les maîtres-mots, selon lui, sont de mettre de côté les certitudes et de faire preuve de résilience. Il conseille aux jeunes de lire l’ouvrage. En tant que défenseur du patriotisme économique, l’auteur plaide pour un meilleur accompagnement des opérateurs économiques nationaux. Il prône la solidarité entre les entrepreneurs sénégalais. Colonel Dièye précise que l’objectif de son ami d’enfance est d’outiller les futurs investisseurs pour éviter le « syndrome de la simplification » et « l’illusion de la réussite facile ». L’auteur fait également l’inventaire des réalités locales qui minent le développement du secteur privé local.
Symbole de la résilience
Le représentant du directeur général de la SONES, Cheikh Fall a salué le riche parcours de Babacar Ndiaye. Pour lui, les atouts majeurs de l’administrateur de société sont le culte de l’excellence et la résilience devant l’adversité. M. Fall estime que le mérite de Babacar Ndiaye réside dans sa décision de sortir de sa zone de confort pour voler de ses propres ailes. A travers son partage d’expérience, poursuit-il, l’auteur inspire les jeunes entrepreneurs. Le représentant du directeur général de la SONES trouve que l’ouvrage doit être enseigné dans les universités, les écoles de commerce et les écoles d’ingénieurs.
Dans le même sillage, le directeur général de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) SA, Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, neveu de l’auteur, considère l’ouvrage comme le récit d’une résilience de tous les temps. Il loue le parcours d’un jeune saint-louisien né dans un environnement de pêcheurs devenu capitaine d’industrie. M. Dièye a mis en évidence le mérite de M. Ndiaye qui a renoncé au confort de la SONES pour se lancer dans l’entrepreneuriat.
Onass MENDY