DEFI-ARCHIPELAGO : Le Gouverneur de Dakar relève l’importance du projet sur l’emploi des jeunes
La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD), qui est codemandeur du projet DEFI-ARCHIPELAGO, soutenu par l’Union Européenne et un partenaire belge, l’APEFE (Association pour la Promotion de l’Education et de la Formation à l’Etranger), pour contribuer sensiblement à la lutte contre les départs des migrants, qui empruntent la voie irrégulière, a naturellement choisi la Capitale au titre des régions bénéficiaires de cette initiative euro-africaine. Le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall, qui a présidé le CRD (Conseil Régional de Développement), sur la validation de l’étude-diagnostic sur les filières et métiers porteurs dans la Capitale, le mardi 22 Septembre 2020, à la Chambre de Commerce de Dakar, a mis en exergue la valeur ajoutée de ce projet. Lequel vise à faire en sorte que les jeunes et femmes puissent évoluer au Sénégal, créer des entreprises, des emplois et contribuer à la croissance économique du pays.
Le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall a marqué son vif intérêt pour le projet DEFI-ARCHIPELAGO, lors de l’Atelier-CRD, (Conseil Régional de Développement) axé sur la validation de l’étude-diagnostic sur les filières et métiers porteurs dans la région, qu’il a présidé, à la Chambre de Commerce de Dakar. L’intérêt du chef de l’exécutif régional de la Capitale, pour le projet, est d’autant plus grand que le Gouvernement du Sénégal a fait, selon lui, de la création d’emplois, de l’entrepreneuriat, de la formation professionnelle, de la protection des jeunes et des femmes, un des axes privilégiés de sa politique nationale de développement.
Emigration inutile
« J’ai compris qu’à travers le projet DEFI-ARCHIPELAGO, l’on souhaite renforcer les activités relatives à la formation des jeunes, à leur insertion, à la création d’emplois et à l’entreprenariat, notamment au bénéfice de ceux-là qui reviennent d’une migration assez tumultueuse », a-t-il déclaré. Evoquant la lancinante équation de l’émigration clandestine, le gouverneur de la région de Dakar souligne que le jeune sénégalais qui s’engage dans cette aventure au lendemain incertain, croit pouvoir tirer son épingle du jeu et rentrer au bercail auréolé de gloire, avec le sentiment d’avoir réussi. Cependant, on se rend compte que l’aventure tourne généralement mal. S’il ne reste pas dans les eaux, le jeune migrant revient au Sénégal démuni et avec une certaine amertume, constate le gouverneur Al Hassan Sall.
Créer des entreprises et des emplois
Et c’est certainement pour corriger cela que le projet DEFI-ARCHIPELAGO a été pensé et aujourd’hui mis en œuvre à travers 4 régions du Sénégal dont celle de Dakar, mentionne-t-il. « Il s’agira donc, dans un premier temps, de tout faire, pour mettre un terme à l’émigration clandestine que je qualifie d’émigration inutile », insiste l’officiel. Pour le gouverneur Al Hassan Sall, il s’agira, ensuite, de faire en sorte que les jeunes et les femmes puissent évoluer chez eux au Sénégal, puissent entreprendre, créer des entreprises, des emplois et contribuer à la constitution du PIB, donc à la croissance économique du pays. Et pour y arriver, il n’y a pas, à son avis, meilleur moyen que la formation professionnelle et l’éducation. En effet, il a été démontré que c’étaient les pays qui investissaient le plus dans l’éducation et la formation qui réalisaient les taux de croissance les plus élevés, fait-il observer. Cette corrélation positive, entre formation professionnelle et croissance économique, donc création de richesse, a poussé l’autorité suprême de ce pays, dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE) à consacrer l’Axe II au développement du Capital humain et à la protection sociale, argumente le chef de l’exécutif régional de Dakar.
Joseph SENE