L’OMC peut parvenir à des réformes si les Membres “acceptent que nous puissions faire les choses différemment”
Première adresse de Mme Okonjo-Iweala
L’OMC peut parvenir à des réformes si les Membres “acceptent que nous puissions faire les choses différemment”
Elle a tenu son premier discours en tant que Directrice générale de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Ainsi, s’adressant au Conseil général de l’OMC, dès son entrée en fonction le 1er mars, la Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala a appelé les Membres à “faire les choses différemment” afin de mener à bien les réformes nécessaires, pour que l’OMC conserve sa pertinence, en commençant par prendre des actions rapides en vue de réduire les subventions à la pêche préjudiciables, et de contribuer à accroître la production et la distribution des vaccins contre la COVID-19. La nouvelle cheffe de l’OMC a noté que les grandes attentes suscitées par son mandat ne pourraient être satisfaites que si les Membres étaient disposés à faire des compromis et à conclure des accords.
Sans faire dans la langue dans son discours, Mme Okonjo-Iweala déclare « j’ai remarqué que le monde abandonne l’OMC. Les dirigeants et les décideurs sont impatients de changer ». D’après elle, plusieurs ministres du Commerce ont dit que si les choses ne changent pas, ils n’assisteront plus à la réunion ministérielle, parce que c’est une perte de temps. « J’ai remarqué que de plus en plus de travail et de prise de décision qui devraient être entrepris à l’OMC se font ailleurs, parce qu’il y a une perte de confiance croissante, dans la capacité de l’OMC à produire des résultats. Mais il y a de l’espoir, argumente la DG de l’OMC.
Revenant dans le contexte actuel, de la pandémie du Covid-19, elle est d’avis que « nous devons donner la priorité à l’action sur le COVID-19 à la fois à court et à long terme et nous concentrer sur l’achèvement des négociations sur les subventions à la pêche avant le milieu de l’année. Nous devons aussi convenir de la feuille de route pour la réforme du système de règlement des différends et préparer un programme de travail pour y parvenir qui pourra être approuvé à la 12e Conférence ministérielle.
El Hadji Sady NDIAYE