Salon de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Emballage : De nouveaux jalons pour renforcer la chaîne de valeur agricole

Le Groupe Hage West Africa organise le Salon International de l’Agriculture (SENAGRO), qui se tiendra simultanément avec le Salon International de l’Alimentation et de l’Emballage (SENEFOOD & SENEPACK) et le Salon International des Cosmétiques et de l’Hygiène (BCH), du 22 au 24 juin 2023 au Centre International des Expositions de Diamniadio.

 

Dakar, la Capitale du Sénégal,  abrite une manifestation économique d’envergure, un salon professionnel multi-facettes, qui se tient du 22 au 24 juin 2023 au Centre International des Expositions de Diamniadio.
Le Salon International de l’Agriculture (SENAGRO), qui est couplé au Salon International de l’Alimentation et de l’Emballage (SENEFOOD & SENEPACK) et au Salon International des Cosmétiques et de l’Hygiène (BCH), a en effet enregistré la participation de plus de 200 entreprises.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire,  Ali Ngouille Ndiaye, qui a procédé à l’ouverture officielle, ce jeudi 22 Juin, a livré ses impressions, à l’issue de la visite des stands.
« Nous avons été impressionnés par le nombre d’exposants venus de divers pays, notamment de la Turquie, du Portugal, de l’Italie et également du Sénégal », a-t-il déclaré face à la presse.
« Nous avons bien apprécié la qualité des produits exposés ici et nous pensons que cela offre de bonnes opportunités pour l’agriculture sénégalaise », a-t-il indiqué.

 Exploiter des opportunités d’affaires

Dans les stands, le ministre de l’Agriculture a constaté la présence de tous les outils de la chaîne de valeur : la production, la transformation, l’emballage et la commercialisation.
Dans le cadre de la Stratégie de souveraineté alimentaire, la chaîne de valeur est importante, a-t-il affirmé.
Pour lui, l’entreprise familiale occupe une place de choix au Sénégal. En dépit de l’arrivée des multinationales et de l’agrobusiness, les exploitations familiales vont constituer, pendant longtemps, le socle de notre agriculture, a-t-il assuré.
Le ministre de l’Agriculture a également félicité les organisateurs du Salon, qui ont permis aux entreprises sénégalaises d’avoir accès à différentes firmes étrangères de petite ou de grande dimension et de pouvoir exploiter des opportunités d’affaires avec ces sociétés.
Le développement du machinisme agricole permettra, selon lui, d’exploiter de grandes surfaces et d’accélérer la cadence vers la souveraineté alimentaire.

Booster la production et la transformation

Le ministre de l’Agriculture a réitéré l’engagement de l’Etat pour booster la production et la transformation des produits locaux (noix de cajou, arachide, etc.).
Dans ce cadre, les autorités comptent jouer davantage un rôle de facilitateur pour permettre aux membres du secteur privé de nouer des partenariats fructueux.
« Nous allons mettre en relation d’affaires les opérateurs économiques sénégalais et les partenaires étrangers pour développer notamment le secteur de la mécanisation agricole et de l’emballage », a-t-il a promis.
Pour gagner la bataille de l’autosuffisance alimentaire, l’Etat essaie de jouer à fond la carte de la diversification agricole avec l’expérimentation de nouvelles variétés de blé et de tournesol.
Dans ce cadre, Ali Ngouille Ndiaye a annoncé que 1.000 ha de blé ont été prévus pour la campagne agricole, cette année. Mais avec les bonnes perspectives sur les semences, les superficies, qui seront emblavées pour la culture de cette céréale, vont dépasser la barre des 1.000 ha.

Créer des partenariats féconds entre des privés

Pour sa part, Davut Uygur, directeur général du Groupe Hage West Africa, organisateur du Salon, a souligné que le secteur de l’agriculture a plus besoin d’échanges internationaux.
De même, le Sénégal a plus besoin d’innovations, sur le système d’irrigation, sur les techniques agricoles, par exemple. Evoquant l’importance de la manifestation économique sur la chaîne de valeur, cet opérateur économique turc a souligné que l’enjeu est de produire, transformer, emballer et commercialiser.
Le Sénégal a lancé sa grande Stratégie de souveraineté alimentaire, avec à la clé un besoin accru en matériels agricoles, équipements et fertilisants, a rappelé Modibo Diop, opérateur économique sénégalais, partenaire des organisateurs turcs de l’évènement.
« Le Salon est donc venu au bon moment, pour présenter des produits étrangers qui sont dans cette chaîne de valeur, a-t-il commenté.
Plus de 200 sociétés sont présentes au niveau de ce salon professionnel, a révélé Modibo Diop. Le but est, selon lui, de créer des partenariats féconds entre des privés étrangers et des privés locaux, qui permettent de développer la chaîne de souveraineté alimentaire, qui est très importante au Sénégal.

Joseph SENE

 

Papa Code NDOYE

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